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Message par {CdC}Chevalier_Tenseiga Mer 14 Mai - 9:21

Les Staffeln allemandes ne pouvaient guère
aligner plus de trois Rotten [six avions] à la
fois et, la plupart du temps, à peine plus d’un
Schwarm voire d’un unique Rotte. Si l’on
considère que chaque jour de six à huit Staffeln
seulement étaient en opérations (les autres
étant maintenues au repos), cela signifie que
les six ou huit pilotes les plus chevronnés menaient en personne les missions du jour. [...] La
loi de la sélection naturelle  amenait rapidement
les meilleurs au poste de chef de patrouille et, à
partir de ce moment, ils se voyaient offrir les
meilleures chances de se constituer un palmarès personnel. ”
Le 19 avril 1941, le I./JG 27 s’installe à Gazala. La bataille de Tobrouk bat son plein. Elle
culmine le 23 avril. Marseille décolle à 14
heures pour se deuxième mission. Avec sa
section, il survole Tobrouk et aperçoit une
formation de Hurricane plus bas. Les Anglais
n’ont manifestement pas vu les Bf 109. Dans
l’habitacle de son nouveau “ 13 jaune ”
(Wk.Nr. 5160), Jochen observe la manœuvre
des Hurricane, puis, sans crier gare, il bascule
son appareil, se met sur le dos et pique pratiquement à la verticale. Il se concentre sur le
leader de la formation et à 120 mètres appuie
sur la détente. Touché à mort, le Hurricane part
en abattée. Les autres se dispersent, mais déjà
Marseille est en bonne position sur les six heures d’un second. Il crie à la radio : “ Reiner,
regarde où tombe le Hurricane ! ”. Menacé par
d’autres chasseurs, Marseille doit rompre le
combat. Au retour, son fidèle Kaczmarek
confirmera la victoire, la première de Marseille
en Libye et aussi la première de son escadrille.
Cependant, sa troisième mission du jour lui
réserve une bien mauvaise surprise. La JG 27
escorte des Stuka au-dessus de Tobrouk. En
face, arrive une quinzaine de Hurricane du N°
73 Squadron, dont un est piloté par un Français
libre, le sous-lieutenant James Denis [2] :
“ J’étais bien entraîné et un pilote de chasse
confirmé. De plus, j’étais considéré  comme un
tireur d’élite. Je savais exactement ce que
j’avais à faire, ce qui explique que pendant
mon combat avec ce pilote, probablement
Marseille, j’ai suffisamment patienté pour lui
faire croire que je ne l’avais pas vu, jusqu’à la
dernière seconde lorsque j’ai dérapé pour éviter ses obus qui sont passés très près de moi,
sur ma droite. Je les ai parfaitement vus ”.
Il laisse passer Marseille  – car c’est bien lui  –
et ouvre le feu à son tour. Une rafale bien ajustée traverse l’habitacle du 109. Instinctivement, Jochen rentre la tête dans les épaules.
Bien lui en prend : quatre projectiles
l’encadrent et passent à quelques centimètres
de ses oreilles. Le moteur encaisse une trentaine d’impacts, contraignant le jeune as à se
poser, une fois de plus, sur le ventre.
Alors que les Britanniques déclenchent
l’opération “ Battleaxe ” le 14 juin 1941, Marseille obtient sa 11ème victoire, mais son palmarès s’est accru de quelques épaves de Bf
109 supplémentaires. Au cours d’une sortie, il
revient à bord d’un avion fortement endommagé dont l’huile s’est répandue sur le pare-brise.
Son fidèle ailier le guide par radio sur 50 km
jusqu’au terrain où Jochen effectue un nouvel
atterrissage de fortune sous les yeux de son
Kommandeur. L’accueil est frais. “ Les Tommies ne vont pas tarder à vous envoyer une
médaille ! ” lance le Hauptmann Eduard Neumann. Son commandant d’escadrille,
l’Oberleutnant Gerhard Homuth, convoque
Marseille pour lui signifier qu’il est interdit de
vol pendant trois jours et que le Kommandeur
l’attend au rapport  – et certainement pas pour
le féliciter [3] :
– Donnez-moi une chance d’essayer mes tactiques, plaide Marseille pour sa défense. Je sais
que je peux...
– Vos tactiques ? Quelles tactiques ? éclate
Neumann. Vous n’avez pas de tactiques. Juste
une  vague notion. Au lieu de patienter pour
épingler les avions d’une escadrille ennemie un
par un, vous voulez plonger au beau milieu et
les disperser sous le collimateur de vos camarades. Mais, vous n’y arriverez pas. Avant que
vous puissiez maîtriser cette  technique, vous y
serez passé depuis longtemps. Vous avez eu de
la chance jusqu’ici. Ça ne durera pas. Si vous
voulez devenir un bon pilote de chasse, alors
faites marcher votre jugeotte au lieu de jouer
sur l’audace et la chance. Vous pouvez devenir
un grand pilote de chasse, Marseille, mais il
vous faudra du temps...
Après le départ de Marseille, Homuth reste
quelques intants avec Neumann. Celui-ci lui
confie : “ Je pense que ça ira maintenant. Il
semble avoir le don d’anticiper, de sentir le
moment décisif. Vous devrez comprend qu’il
n’a pas de limite. Il est sérieux et veut vraiment
que nous croyions en lui et que nous respections ses ambitions. Restez ferme avec lui,
mais prenez-le au sérieux ”.
Hans Joachim Marseille l'étoile d’Afrique l'as des as du front de l'ouest 2/2 50431d1250115921-hans-joachim-marseille-commemorative-plate-img_0701

C’est à cette époque que Marseille apprend sa
nomination au grade de Leutnant (avec effet au
1er juin). Enfin ! il n’est plus le “ plus vieil
apirant de la Luftwaffe ”, mais le chemin de la
réussite est encore long.
En septembre 1941, les deux camps se renforcent. Les Britanniques introduisent les nouveaux Tomahawk IIB et les Allemands engagent les premiers Bf 109F-2/Trop.
Le 24 septembre, Jochen signe un exploit retentissant. Surgissant à sa manière au milieu
d’un cercle défensif de Hurricane, il abat coup
sur coup 4 appareils sur les 6 revendiqués par
son escadrille. Le lendemain, un communiqué
de l’OKW mentionne ce “ jeune lieutenant ”
qui a abattu quatre adversaires en un seul combat. Il en est désormais à 21 victoires confirmées. L’Étoile d’Afrique monte lentement
dans le ciel.
Le succès de l’offensive “ Crusader ” contraint
Rommel à lever le siège de Tobrouk, le 7 dé-
cembre 1941. La situation de la Luftwaffe se
détériore rapidement. Elle commence à manquer de carburant et, en raison de pertes sévè-
res, les pilotes allemands reçoivent l’ordre de
ne plus engager  la chasse britannique en combat tournoyant. Le 18 décembre, la JG 27 doit
évacuer Derna sous la pression des avantgardes anglaises. L’Axe abandonne 458 appareils dans sa retraite, faute d’essence pour les
faire décoller.
Le 22 décembre, le I./JG 27 est cloué au sol à
Magrun faute d’essence. Les premiers blindés
britanniques ne sont plus qu’à 50 km. À 10
heures, 13 Tomahawk mitraillent le terrain. Un
seul Bf 109 est en état de décoller, celui du
Leutant Rudi Sinner. À peine les chasseurs
britanniques ont-ils quitté les lieux que se pré-
sentent 16 Ju 52/3m porteurs de précieux barils
d’essence. À quelques minutes près, tout partait en fumée, trimoteurs et carburant et le I./JG
27 aurait été “ fait aux pattes ” !
Après une nouvelle contre-attaque de Rommel,
la  période qui s’étend de février à avril 1942
est marquée par un ralentissement de l’activité
au sol. Cependant, elle se caractérise par de
très violents affrontements aériens. Jochen se
trouve en plein cœur de la bagarre et son heure
de gloire ne va pas tarder à sonner.
Le 8 février, avec 4 victoires dans la journée, il
atteint le total de 40 et prend la tête du palmarès de la chasse allemande en Afrique (avec
une victoire de plus de Homuth). Le 21 février,
il remporte son 50ème succès :
À midi, 6 Bf 109 du I./JG 27 décollent pour
patrouiller aux environs d’Acroma. Les trois
Rotten sont conduits par le Hpt. Homuth, avec
le Lt. Stahlschmidt et le Lt. Marseille comme
chefs de section. Stahlschmidt n’est pas dans
un état d’esprit propice au combat; en effet, il a
été pris en photo par des soldats avant son
départ en mission – ce qui est considéré
comme portant la poisse. En plus, il s’est retrouvé à bord du 109 le plus lent de
l’escadrille. Au-dessus d’Acroma, les pilotes
allemands aperçoivent 11 Kittyhawk du  N°
112 Squadron et aussitôt commencent à monter
pour bénéficier de l’avantage de l’altitude.
Stahlschmidt est tant occupé à observer les
avions anglais qu’il en oublie d’ouvrir les gaz
en grand et se retrouve à la traîne des cinq
autres. Tout à coup, l’un des Kittyhawk (probablement piloté par le Sqn.Ldr. Clide Caldwell) grimpe en chandelle, tire et le touche. En
vrille inversée, des flammes jaillissant de son
appareil, Stahlschmidt entend dans ses écouteurs la voix de Homuth qui demande en colère
: “Quel est le c... qui s’est laissé descendre ?”.  
Il réussit à rétablir et à atterrir en catastrophe
dans le no man’s land, où il est recueilli par
une patrouille qui le ramène à Martuba dans la
soirée. Les cinq autres Messerschmitt plongent
sur les Kittyhawk, abattant deux pilotes polonais, les Sgt Derma et FO Jander, et endommageant l’appareil du Sgt Elliott qui s’écrase
sur la piste d’El Adem avec son pilote mortellement blessé. Deux de ces victoires sont revendiquées par Marseille et la troisième par
Homuth. Ces deux pilotes ont été très impressionnés par la précision du tir vertical à longue
distance qui a eu raison de Stahlschmidt. ”
Le lendemain, un communiqué de l’OKW
indique que la Ritterkreuz vient d’être décernée au Leutnant Hans-Joachim Marseille.
L’intendant de Derna s’est-il souvenu de son
nom ?
Oberleutnant depuis avril, il abat 6 Tomahawk
du N° 5 SAAF Squadron en... 11 minutes audessus de Bir Hakeim, le 3 juin. Si l’on considère le fait que son canon s’est enrayé au
dixième obus et qu’il a descendu au moins
quatre de ses adversaires avec seulement ses
deux mitrailleuses de capot, ce n’est pas un
mince exploit qu’il a accompli... Le 6 juin, il se
voit décerner les Feuilles de chêne. Il est alors
titulaire de 75 victoires. L’Étoile atteint son
zénith.
Deux jours plus tard, le Hauptmann Gerhard
Homuth prend le commandement du I./JG 27,
Hans Joachim Marseille l'étoile d’Afrique l'as des as du front de l'ouest 2/2 Images?q=tbn:ANd9GcRIHzqWHkPn9Cx-ufl6ortw_3ZFk3WrEQjpuAIRlGAVYSU_NKKlwjOKCA2Y
laissant son poste de Staffelkapitän au nouveau
lieutenant Marseille. Malgré son talent, Jochen
n’est pas un meneur d’hommes. Il est beaucoup trop individualiste. Il ne doit sa promotion et ses décorations qu’à son seul mérite
personnel et au fait qu’il est impensable qu’un
as de sa trempe puisse demeurer longtemps
sous-officier et subalterne dans une escadrille.
À aucun moment de sa carrière Marseille ne se
conduira comme un véritable chef ni n’aura le
souci de former ses jeunes pilotes. Il est et
restera un “ loup solitaire ”, se battant selon
son instinct, sans réellement se préoccuper de
ses équipiers. Certes, il lui arrive souvent de
venir à leur secours en combat,  mais il
s’intérèsse davantage à améliorer sa technique
personnelle qu’à promouvoir un travail
d’équipe.
Le 17 juin 1942, il en est à 95. Au cours du
premier engagement, il plonge sur des Kittyhawk du N° 250 Squadron et des Hurricane du
N° 73 Squadron. Il revendique deux “ Curtiss ”
et deux Hurricane entre 13h02 et 13h09 (ce
sont en fait quatre Hurricane). Il abat deux
adversaires au cours de la première passe (le
second tout en esquivant un Hurricane dans
son sillage), puis deux autres sur quatre qui ont
formé un cercle défensif. Très tendu nerveusement, Marseille voudrait rentrer, mais ses
camarades l’exhortent par radio : “ Und nun
der Hunderste, Jochen ! ”. Il aperçoit alors un
Hurricane isolé filant ves Gambut et l’envoie
en flammes percuter une batterie de DCA. Le
centième ! Le dispositif allemand se reforme et
rentre au terrain. Mais, sur le chemin du retour,
il aperçoit deux Spitfire au-dessus de lui. Il
grimpe pleins gaz et en descend un en virage
serré, selon sa technique habituelle. 101 !
Il quitte  aussitôt son escadrille pour Berlin où
l’attend Hitler pour lui remettre les Glaives.
Lui, l’indiscipliné, le marginal, lui qui a  dé-
clenché le scandale en paradant au bras d’une
actrice de cinéma renommée, il est le 12ème
pilote de la Luftwaffe à connaître cet honneur !  
Sa passion est intacte et son regard toujours
aussi perçant, mais les durs combats qu’il livre
sans répit ont laissé des traces. C’est désormais
une sorte de “ zombie ” qui descend de son
célèbre “ 14 jaune ” après chaque mission. Les
traits cernés, le visage creusé, Jochen a perdu
près de 10 kg en trois mois.
Le 1er septembre, il accomplit l’un des plus
grands exploits de la Seconde Guerre mondiale
en abattant 17 avions ennemis en une seule
journée.
Vers 9 heures, 15 Bf 109 du I./JG 27 et 10 du
III./JG 27 escortent des Ju 87 au-dessus du
front, à nouveau en éruption. Jochen attaque
une formation de Hurricane, abattant les deux
derniers de la section (Lt. Bailey et Maj. Metelerkamp du N° 1 SAAF Squadron), puis un
troisième (FO Matthews du 238) qui menaçait
un Stuka. Il est ensuite pris en chasse par 6
Spitfire. Le premier, emporté par son élan, le
dépasse et est instantanément descendu (PO
Bradley-Smith du 92). Ces 4 victoires ont été
remportées avec 80 obus et 240 balles  – une
sacrée moyenne !
Vers 11h20, 12 Bf 109 du I./JG 27 se heurtent
à deux formations de bombardiers puissamment escortées. Les “ Curtiss ” se mettent en
cercle défensif. Cette méthode de protection
est particulièrement redoutable pour n’importe
quel assaillant  – mais pas pour Marseille. Il
plonge au milieu de la noria et descend deux
appareils. Les autres rompent le cercle et
s’éparpillent. Grave erreur. Jochen choisit le
plus proche et lui fait subir le même sort. Puis,
il abat un quatrième et un cinquième – qui
explose en vol – et un sixième, en virage serré
sur la gauche. Et même un septième, qui explose aussi, au moment où la formation de
Marseille s’apprêtait à rentrer au terrain. Les
unités alliées n’ont pas été identifiées avec
certitude, mais les Britanniques admettent la
perte de 6 chasseurs lors d’une mission
d’escorte de bomardiers.
Le Generalfeldmarschall Kesselring, qui effectue une tournée d’inspection, accueille Marseille à sa descente d’avion et le félicite très
chaudement.
La journée n’est pas terminée. Vers 18h45,
Marseille revendique 5 Hurricane, qui viennent
s’ajouter à 3 autres abattus par ses ailiers. Le
N° 213 Squadron admet la perte de cinq Hurricane.
Même si l’on table sur une certaine surestimation de ses succès, l’exploit de Marseille n’en
est pas moins retentissant.
Avec un total de 126 victoires, il est le quatrième membre de la Luftwaffe à recevoir les
Diamants à sa croix de Chevalier, le 2 septembre  1942.
Le 15 septembre, il est le troisième pilote allemand à atteindre le nombre de 150 victoires
– à une énorme différence près : il est le seul à
n’avoir abattu que des avions britanniques. Le
lendemain, il est promu au grade de Hauptmann. Le plus vieil aspirant de la Luftwaffe en
est devenu son plus jeune capitaine
Le 26 septembre, Jochen remporte 4  victoires,
portant son palmarès à 158. Ce seront ses dernières. Quatre jours plus tard, la brillante carrière du jeune as s’arrête brutalement.
Le 30 septembre 1942, il rentre de mission à
bord d’un Bf 109G-2 (Wk.Nr. 14256) flambant
neuf sans avoir engagé l’ennemi. Il a
l’impression que l’appareil prend feu en vol.
Une épaisse fumée blanche envahit son habitacle, l’empêchant de garder sa ligne de vol. Il se
décide à sauter, mais il ne se rend pas compte,
en passant sur le dos pour évacuer l’avion, que
celui-ci s’est mis en léger piqué. Sa poitrine
heurte la dérive et, assommé par le choc, il ne
peut ouvrir son parachute. Vers 11h40, son
corps inanimé percute le sol à 7 km au sud de
la mosquée de Sidi Abd el-Rahman.
L’Étoile d’Afrique s’est éteinte brusquement.
Hans Joachim Marseille l'étoile d’Afrique l'as des as du front de l'ouest 2/2 Hjmmemorial002
Tombe de marseille
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