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Hans Joachim Marseille l'étoile d’Afrique l'as des as du front de l'ouest 1ére partie
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Hans Joachim Marseille l'étoile d’Afrique l'as des as du front de l'ouest 1ére partie
L’intendant du poste daigne enfin lever la tête. En apercevant la silhouette frêle et longiligne de
l’aspirant qui semble manifester une certaine impatience, il sent l’énervement le gagner. L’autre lui
tend un carnet sous le nez.
– Je voudrais toucher ma solde, s’il vous plaît.
L’intendant lui arrache le carnet des mains et tourne les pages pour s’assurer que l’aspirant ne l’a
pas déjà perçue ailleurs. Il n’a pas confiance. D’abord, ce type-là, il ne l’a jamais vu et puis, il a une
drôle de dégaine. Un aviateur avec les cheveux longs ! Il croyait qu’il n’y avait que chez les “ Ritals ”
que ces planqués se donnaient des allures de bonnes femmes. Rien à dire, le carnet est à jour. Sans un
mot, l’intendant sort de sa cassette une poignée de Reichmark qu’il pose sur la table. Pendant que
l’aspirant fait disparaître les billets dans sa poche, l’intendant s’apprête à inscrire la transaction sur
une page du carnet.
– Non, pas sur cette page, intervient l’aspirant.
– Et pourquoi donc ? demande l’intendant manifestement agacé.
– Parce que c’est la page réservée aux décorations.
En effet, l’intendant remarque la mention de la remise de la Croix de Fer de première classe. Il éclate
de rire.
– Parce que tu crois que t’auras un jour la croix de Chevalier ?
– Mais, bien sûr ! rétorque l’aspirant avec un aplomb qui déconcerte son interlocuteur.
– C’est quoi ton nom, que j’m’en souvienne quand tu s’ras un héros ? lance-t-il railleur.
– Marseille. Hans-Joachim Marseille
L’histoire de Hans-Joachim Marseille se
confond en grande partie avec celle de la
guerre aérienne dans le désert. Cet
individualiste forcené trouve sur ce théâtre
d’opérations des conditions sans égales pour
mettre en œuvre des théories qui
n’appartiennent qu’à lui et pour imposer une
personnalité qui est loin de faire l’unanimité
parmi ses supérieurs hiérarchiques.
Plus qu’un individualiste, Marseille est un
marginal. Il est de la race des Beurling, des
Warburton et comme eux, il aurait eu
beaucoup de mal à trouver sa place dans la vie
civile.
Il naît le 13 décembre 1919 dans la banlieue de
Berlin. Son père, général et héros de la Grande
Guerre, et sa mère divorcent peu de temps
après sa naissance et Jochen ne fait
connaissance de son géniteur que pendant son
service militaire. À 18 ans, il s’engage dans la
Luftwaffe.
Ses 58 kg tout mouillé et sa longue silhouette
dégingandée ne semblent pas en faire une recrue de premier choix. Très maigre, très blond,
il impose une certaine personnalité au travers
d’un regard clair et perçant. Dès sa période
d’instruction, il se fait remarquer par ses frasques. Un jour, pris d’une subite envie, Marseille se pose avec son biplan d’entraînement
sur une voie d’autoroute, court se soulager
dans un buisson et repart sous les injures d’une
bonne cinquantaine d’automobilistes.
Malgré le nombre d’appréciations peu flatteuses sur son comportement, Marseille rejoint le
I.(J)/LG 2 le 10 août 1940 avec le grade de
Fähnrich (aspirant); il remporte sa première
victoire le 14 août. Puis, il est muté à la 4./JG
52 le 6 septembre. En huit semaines de combat, il remporte sept victoires, mais à quel prix
: “ Pour mes sept victoires remportées audessus de la Manche, j’ai été abattu à trois
reprises. Chaque fois, j’ai réussi avec beaucoup
de mal à me poser en catastrophe. Et toujours
au même endroit près du cap Gris-Nez. Le plus
drôle, c’est qu’à chaque fois je suis tombé sur
le même chirurgien de l’armée et la troisième
fois, je crois bien qu’il a hésité à m’examiner.
] Marseille ayant obtenu sa 100 éme victoire
On aurait certainement pu croire que je le
faisais exprès. ”
L’attitude du jeune Hans-Joachim fait
l’unanimité contre lui. Ses supérieurs lui reprochent son individualisme au combat, son
indiscipline et ses nombreuses entorses au
réglement. Ses camarades lui reprochent de
demeurer en silence dans son coin et de refuser
toutes les distractions en leur compagnie. S’il
reçoit la Croix de Fer de 1ère classe des mains
de Göring en septembre 1940, il sait très bien
qu’il doit cet honneur davantage à la position
de son père qu’à ses propres exploits. Par dérision, Marseille se définit comme “ le plus vieil
aspirant de la Luftwaffe ”.
La JG 52 finit par s’en débarasser et en janvier
1941, Jochen rejoint la 3./JG 27, une escadrille
commandée par l’Oberleutnant Gerhard Homuth, dont la tenue vestimentaire, la mentalité,
le sens de la discipline sont aux antipodes de
ceux de Marseille. Il va lui mener la vie dure
jusqu’à ce qu’un événement déterminant se
produise dans la vie de ces deux hommes et de
toute l’escadrille : le I./JG 27 est transféré en
Libye.
Sur ce théâtre d’opérations où tout est nouveau, tout est à apprendre, à créer, les mentalités vont évoluer vers une plus grande tolé-
rance. Les pilotes se retrouvent à des centaines
de kilomètres de toute civilisation, livrés à euxmêmes dans une région inhospitalière où les
conditions de vie restent précaires. Les combats aériens ne ressemblent en rien à ceux qui
se déroulent au-dessus de la Manche. Tout est
différent : le nombre d’avions, l’altitude très
basse des combats et les tactiques. Marseille se
voit enfin offrir ce qui lui a toujours été refusé
en Europe : la liberté d’action. Sans contraintes, il va pouvoir prouver que ses conceptions
sont les bonnes. Sa technique de pilotage, sa
science innée du tir en virage serré, couplées à
une acuité visuelle au-dessus de la norme, vont
faire de lui, en quelques mois, l’as incontesté
de la Luftwaffe – l’Étoile d’Afrique. Il ne sera
pas seulement l’un des meilleurs as allemands,
il sera selon toute vraisemblance le plus grand
pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale, tous pays et tous fronts confondus.
Marchant seul dans le désert pendant des heures, il met soigneusement au point sa technique
de combat. Il a désormais acquis une maîtrise
absolue de son Bf 109, avec lequel il réussit
des virages serrés en montée à une vitesse supérieure à celle de n’importe quel autre pilote
ami ou ennemi. Il travaille surtout sa visée en
correction maximale au cours des combats
tournoyants. Il est ainsi capable de changer
d’objectif en quelques secondes, parvenant à
tirer sur plusieurs avions ennemis en une seule
passe. Ses équipiers sont tellement émerveillés
par sa technique que, parfois, certains rompent
l’engagement pour l’admirer en action. Beaucoup s’y essaieront, aucun n’y parviendra. Un
seul pilote allié réussira à peu près aussi bien
que Marseille : l’Australien Clive “ Killer ”
Caldwell.
Pendant plus d’un an, Reiner Pöttgen sera l’un
des plus fidèles Kaczmarek (numéro deux) de
Marseille, protégeant les arrières de son as de
leader comme une mère-poule. Il assistera aux
premières loges à une bonne centaine de victoires de Jochen. Mais, comme la plupart des
pilotes relégués au rôle d’ailier, il devra attendre plus de cent missions avant de remporter sa
première victoire personnelle. Toutefois, il
n’en éprouvera aucune amertume : la gloire de
son chef retombait sur toute l’escadrille et sur
lui-même. L’identification de l’escadrille à son
as était totale.
Friedrich Körner, alors Oberleutnant au I./JG
27, donne quelques éclaircissements :
“ La raison de l’énorme différence entre le
gands nombre de victoires remportées par la
chasse allemande et le faible nombre de pilotes
victoirieux tient probablement au fait que certains pilotes de la JG 27 étaient des individualistes forcenés. En raison de leurs succès, ils
étaient protégés par leurs chefs et n’avaient
aucune peine à devenir de grands as. Les nouveaux devaient surmonter beaucoup de difficultés jusqu’à ce qu’ils puissent prouver leur
valeur, malgré l’opposition des “vieux loups”.
Une escadrille de chasse était un sujet intéressant pour une étude sociologique; on y rencontrait des chefs d’escadrille dont la devise
était : “Il n’y en a qu’un qui a le droit d’abattre
des avions ennemis, ici – c’est moi !” ”
Rudolf Sinner, en 1942 officier technique du
II./JG 27, apporte une autre perspective [1] :
“ La guerre aérienne en Afrique favorisait les
as au plus haut degré. Les ailiers, Kaczmarek
ou n° 2, n’avaient que peu de chances de remporter des victoires. La majorité des victoires
remportées par la chasse allemande était le
résultat d’attaques surprise au cours desquelles,
généralement, seul le leader de la formation
était en mesure d’ouvrir le feu. De telles attaques, semblables à celles de l’épervier, étaient
rarement suivies d’un combat tournoyant parce
que leur maniabilité et leur nombre trois fois
supérieur au nôtre rendaient les chasseurs britanniques difficiles à engager
l’aspirant qui semble manifester une certaine impatience, il sent l’énervement le gagner. L’autre lui
tend un carnet sous le nez.
– Je voudrais toucher ma solde, s’il vous plaît.
L’intendant lui arrache le carnet des mains et tourne les pages pour s’assurer que l’aspirant ne l’a
pas déjà perçue ailleurs. Il n’a pas confiance. D’abord, ce type-là, il ne l’a jamais vu et puis, il a une
drôle de dégaine. Un aviateur avec les cheveux longs ! Il croyait qu’il n’y avait que chez les “ Ritals ”
que ces planqués se donnaient des allures de bonnes femmes. Rien à dire, le carnet est à jour. Sans un
mot, l’intendant sort de sa cassette une poignée de Reichmark qu’il pose sur la table. Pendant que
l’aspirant fait disparaître les billets dans sa poche, l’intendant s’apprête à inscrire la transaction sur
une page du carnet.
– Non, pas sur cette page, intervient l’aspirant.
– Et pourquoi donc ? demande l’intendant manifestement agacé.
– Parce que c’est la page réservée aux décorations.
En effet, l’intendant remarque la mention de la remise de la Croix de Fer de première classe. Il éclate
de rire.
– Parce que tu crois que t’auras un jour la croix de Chevalier ?
– Mais, bien sûr ! rétorque l’aspirant avec un aplomb qui déconcerte son interlocuteur.
– C’est quoi ton nom, que j’m’en souvienne quand tu s’ras un héros ? lance-t-il railleur.
– Marseille. Hans-Joachim Marseille
L’histoire de Hans-Joachim Marseille se
confond en grande partie avec celle de la
guerre aérienne dans le désert. Cet
individualiste forcené trouve sur ce théâtre
d’opérations des conditions sans égales pour
mettre en œuvre des théories qui
n’appartiennent qu’à lui et pour imposer une
personnalité qui est loin de faire l’unanimité
parmi ses supérieurs hiérarchiques.
Plus qu’un individualiste, Marseille est un
marginal. Il est de la race des Beurling, des
Warburton et comme eux, il aurait eu
beaucoup de mal à trouver sa place dans la vie
civile.
Il naît le 13 décembre 1919 dans la banlieue de
Berlin. Son père, général et héros de la Grande
Guerre, et sa mère divorcent peu de temps
après sa naissance et Jochen ne fait
connaissance de son géniteur que pendant son
service militaire. À 18 ans, il s’engage dans la
Luftwaffe.
Ses 58 kg tout mouillé et sa longue silhouette
dégingandée ne semblent pas en faire une recrue de premier choix. Très maigre, très blond,
il impose une certaine personnalité au travers
d’un regard clair et perçant. Dès sa période
d’instruction, il se fait remarquer par ses frasques. Un jour, pris d’une subite envie, Marseille se pose avec son biplan d’entraînement
sur une voie d’autoroute, court se soulager
dans un buisson et repart sous les injures d’une
bonne cinquantaine d’automobilistes.
Malgré le nombre d’appréciations peu flatteuses sur son comportement, Marseille rejoint le
I.(J)/LG 2 le 10 août 1940 avec le grade de
Fähnrich (aspirant); il remporte sa première
victoire le 14 août. Puis, il est muté à la 4./JG
52 le 6 septembre. En huit semaines de combat, il remporte sept victoires, mais à quel prix
: “ Pour mes sept victoires remportées audessus de la Manche, j’ai été abattu à trois
reprises. Chaque fois, j’ai réussi avec beaucoup
de mal à me poser en catastrophe. Et toujours
au même endroit près du cap Gris-Nez. Le plus
drôle, c’est qu’à chaque fois je suis tombé sur
le même chirurgien de l’armée et la troisième
fois, je crois bien qu’il a hésité à m’examiner.
] Marseille ayant obtenu sa 100 éme victoire
On aurait certainement pu croire que je le
faisais exprès. ”
L’attitude du jeune Hans-Joachim fait
l’unanimité contre lui. Ses supérieurs lui reprochent son individualisme au combat, son
indiscipline et ses nombreuses entorses au
réglement. Ses camarades lui reprochent de
demeurer en silence dans son coin et de refuser
toutes les distractions en leur compagnie. S’il
reçoit la Croix de Fer de 1ère classe des mains
de Göring en septembre 1940, il sait très bien
qu’il doit cet honneur davantage à la position
de son père qu’à ses propres exploits. Par dérision, Marseille se définit comme “ le plus vieil
aspirant de la Luftwaffe ”.
La JG 52 finit par s’en débarasser et en janvier
1941, Jochen rejoint la 3./JG 27, une escadrille
commandée par l’Oberleutnant Gerhard Homuth, dont la tenue vestimentaire, la mentalité,
le sens de la discipline sont aux antipodes de
ceux de Marseille. Il va lui mener la vie dure
jusqu’à ce qu’un événement déterminant se
produise dans la vie de ces deux hommes et de
toute l’escadrille : le I./JG 27 est transféré en
Libye.
Sur ce théâtre d’opérations où tout est nouveau, tout est à apprendre, à créer, les mentalités vont évoluer vers une plus grande tolé-
rance. Les pilotes se retrouvent à des centaines
de kilomètres de toute civilisation, livrés à euxmêmes dans une région inhospitalière où les
conditions de vie restent précaires. Les combats aériens ne ressemblent en rien à ceux qui
se déroulent au-dessus de la Manche. Tout est
différent : le nombre d’avions, l’altitude très
basse des combats et les tactiques. Marseille se
voit enfin offrir ce qui lui a toujours été refusé
en Europe : la liberté d’action. Sans contraintes, il va pouvoir prouver que ses conceptions
sont les bonnes. Sa technique de pilotage, sa
science innée du tir en virage serré, couplées à
une acuité visuelle au-dessus de la norme, vont
faire de lui, en quelques mois, l’as incontesté
de la Luftwaffe – l’Étoile d’Afrique. Il ne sera
pas seulement l’un des meilleurs as allemands,
il sera selon toute vraisemblance le plus grand
pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale, tous pays et tous fronts confondus.
Marchant seul dans le désert pendant des heures, il met soigneusement au point sa technique
de combat. Il a désormais acquis une maîtrise
absolue de son Bf 109, avec lequel il réussit
des virages serrés en montée à une vitesse supérieure à celle de n’importe quel autre pilote
ami ou ennemi. Il travaille surtout sa visée en
correction maximale au cours des combats
tournoyants. Il est ainsi capable de changer
d’objectif en quelques secondes, parvenant à
tirer sur plusieurs avions ennemis en une seule
passe. Ses équipiers sont tellement émerveillés
par sa technique que, parfois, certains rompent
l’engagement pour l’admirer en action. Beaucoup s’y essaieront, aucun n’y parviendra. Un
seul pilote allié réussira à peu près aussi bien
que Marseille : l’Australien Clive “ Killer ”
Caldwell.
Pendant plus d’un an, Reiner Pöttgen sera l’un
des plus fidèles Kaczmarek (numéro deux) de
Marseille, protégeant les arrières de son as de
leader comme une mère-poule. Il assistera aux
premières loges à une bonne centaine de victoires de Jochen. Mais, comme la plupart des
pilotes relégués au rôle d’ailier, il devra attendre plus de cent missions avant de remporter sa
première victoire personnelle. Toutefois, il
n’en éprouvera aucune amertume : la gloire de
son chef retombait sur toute l’escadrille et sur
lui-même. L’identification de l’escadrille à son
as était totale.
Friedrich Körner, alors Oberleutnant au I./JG
27, donne quelques éclaircissements :
“ La raison de l’énorme différence entre le
gands nombre de victoires remportées par la
chasse allemande et le faible nombre de pilotes
victoirieux tient probablement au fait que certains pilotes de la JG 27 étaient des individualistes forcenés. En raison de leurs succès, ils
étaient protégés par leurs chefs et n’avaient
aucune peine à devenir de grands as. Les nouveaux devaient surmonter beaucoup de difficultés jusqu’à ce qu’ils puissent prouver leur
valeur, malgré l’opposition des “vieux loups”.
Une escadrille de chasse était un sujet intéressant pour une étude sociologique; on y rencontrait des chefs d’escadrille dont la devise
était : “Il n’y en a qu’un qui a le droit d’abattre
des avions ennemis, ici – c’est moi !” ”
Rudolf Sinner, en 1942 officier technique du
II./JG 27, apporte une autre perspective [1] :
“ La guerre aérienne en Afrique favorisait les
as au plus haut degré. Les ailiers, Kaczmarek
ou n° 2, n’avaient que peu de chances de remporter des victoires. La majorité des victoires
remportées par la chasse allemande était le
résultat d’attaques surprise au cours desquelles,
généralement, seul le leader de la formation
était en mesure d’ouvrir le feu. De telles attaques, semblables à celles de l’épervier, étaient
rarement suivies d’un combat tournoyant parce
que leur maniabilité et leur nombre trois fois
supérieur au nôtre rendaient les chasseurs britanniques difficiles à engager
{CdC}Chevalier_Tenseiga- Chevalier Errant
- Messages : 1425
Date d'inscription : 24/09/2011
Age : 28
Localisation : Dans le lit de Mustang
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